11 sept. 2012

Aparté

Il parait qu'il n'y a que la souffrance pour nous ouvrir aux vérités de la vie. Ce que la déception, la tristesse, la haine et la mort nous retirent, ils semblent vouloir nous les rembourser à part égale en savoir, évidences, un peu de sagesse en boîte qu'on doit toujours apprendre à utiliser par nous-même. Des fois, je me demande si ce ne serait pas mieux de ne rien savoir, parce que ne rien savoir sous-entendrait de n'avoir rien vécu. Enfin, rien vécu de triste. Tout ce qui n'est pas triste est joyeux, c'est aussi ce que je me dis, le truc, c'est qu'on a besoin de pleurer pour ce rendre compte qu'avant, c'était bien. Mais le problème c'est que, nous autres, les hommes, on a cette capacité inouïe à l'oubli, surtout des choses que l'on n'est pas censé oublier. Le genre de truc qui nous pousse à refaire toujours les mêmes erreurs. Mais c'est dingue, quand-même, ce que j'aimerai être un peu plus humaine des fois.
Mais pourquoi devrais-je oublier ? Pourquoi cesser de souffrir ? Pourquoi devoir accepter ces choses ?

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