Kane se sent attrapée par les épaules, au moment où elle voit la
guitare délaissée tomber sur le sol et raisonner dans toute la pièce. Et
Evel la secoue comme un prunier, presque désespérément. Vraiment
désespérément. Mais elle ne veut pas, ou plus le supporter, alors elle
la repousse, le plus violemment qu'elle peut. Et, comme dans un
ralentit, elle la voit chuter, et se réceptionner comme elle peut. Il y a
sa tête qui cogne le coin du bureau, et Kane recule. Elle grimpe sur
son lit, comme un animal apeuré. Et elle voit l'instrument qui vibre
encore, sur le sol.
Et son regard devient noir. Et ses muscles se contractent. La rage monte en elle, menace de l'étouffer. Elle se jette sur la guitare, l'empoigne de deux mains solides et étonnement fermes, avant de la projeter contre le mur. Elle recommence, encore et encore. Jusqu'à ce que le bois lâche dans une dernière dissonance, jusqu'à ce qu'Evel ouvre les yeux, hagarde. Jusqu'à ce que, enfin, les larmes n'aient plus besoin de couler.
Et son regard devient noir. Et ses muscles se contractent. La rage monte en elle, menace de l'étouffer. Elle se jette sur la guitare, l'empoigne de deux mains solides et étonnement fermes, avant de la projeter contre le mur. Elle recommence, encore et encore. Jusqu'à ce que le bois lâche dans une dernière dissonance, jusqu'à ce qu'Evel ouvre les yeux, hagarde. Jusqu'à ce que, enfin, les larmes n'aient plus besoin de couler.
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